Gentleman – New Day Dawn (2013)

Artiste
Gentleman
Titre
New Day Dawn
Format
CD
Label
Universal Music
Release date
22/04/2013
Com de presse

01. The Journey
02. Road Of Life
03. Walk Away
04. New Day Dawn
05. You Remember
06. In My Arms
07. Where Is The Love
08. Interlude
09. Memories
10. Wings To Fly
11. Another Drama
12. Humanity's Glory
13. I Keep Going
14. Closer To The Light
15. Push Come To Shove
16. Heart Of Rub-A-Dub
17. Homesick

Gentleman sortira « New Day Dawn », son sixième album studio qui parle de personnalité, de ruptures, d’amour et de responsabilité, de doutes, de gratitude et de spiritualité, de changements et de nouveaux départs.

Cet allemand, âgé de 38 ans et installé à Cologne, a mis le pied sur le sol jamaïcain il y a une vingtaine d’années et n’a cessé depuis de donner des concerts de reggae dans le monde entier, s’imposant comme une tête d’affiche dans ce créneau musical. Grâce à son feeling et à sa sincérité, il est parvenu au fil du temps à gagner le respect et l’amour d’un public international. Sans se cacher et sans prétentions, il vit et partage avec nous ses histoires et ses expériences.

Ce nouvel album, dans lequel Gentleman nous invite à partager l’aube d’un nouveau jour (“New Day Dawn”), sortira en version standard et ‘deluxe’. Tout en demeurant fidèle à son style, cet opus marque aussi une nouvelle étape dans sa carrière : d’une part, il s’agit de son premier album réalisé sans la moindre collaboration ou participation, et d’autre part, il est le principal instigateur de la plupart des idées. “Etre responsable d’un album à 100% me plaisait bien. Ce n’était pas prévu au départ, mais ça c’est fait comme ça. Pour “New Day Dawn”, j’ai senti que je pourrais me passer de participations, ce qui ne veut pas dire que je n’aime pas travailler avec d’autres artistes”, confie Gentleman.

Si l’enregistrement de son précédent opus “Diversity”, avaient donné lieu à des échanges d’idées et de fichiers aux quatre coins de la planète, celui de “New Day Dawn” a été beaucoup plus sédentaire du fait que Gentleman s’est découvert une nouvelle passion : un piano à queue. “ Il y a environ deux ans, j’ai installé dans mon appartement un piano à queue avec un son fabuleux, alors que je ne savais pas en jouer. Depuis j’ai appris à interpréter au piano les mélodies qui me trottent dans la tête. En jouant des accords et en les assemblant, je trouve des idées pour de nouvelles chansons, il ne me reste plus ensuite qu’à trouver le pitch. J’ai donc commencé à écrire des paroles évoquant des expériences vécues au cours de ces dernières années. J’ai également transformé mon petit home studio de Cologne en un studio d’enregistrement professionnel.

La plupart des overdubs et des choeurs, comme ceux de Sherieta Lewis de Kingston, de Tamika, la femme de Gentleman, et de Treesha Moore de Cologne, qui a récemment intégré le groupe, ont été enregistrés en Jamaïque où certains textes et mélodies ont été conçus et peaufinés avec l’aide de Daddy Rings, Jack Radics et Danny Brownie. Les voix ont pour l’essentiel été enregistrées chez Danny Brownie à Kingston, d’autres aux studios Maarweg de Cologne et dans celui de Gentleman. “Les parties musicales ont principalement été enregistrées en Allemagne, pour les voix en revanche je préfère toujours les enregistrer en Jamaïque pour tester de suite l’accueil à Kingston. “

Tout au long du processus de création et de production, qui démarre souvent par une idée de Gentleman au piano ensuite retravaillée avec ses musiciens, Gentleman s’est entouré de ses bons amis et partenaires de longue date qui l’accompagnent depuis des années même en dehors du studio et dans sa vie de tous les jours. C’est le cas notammentBen Bazzazian de Cologne, déjà remarqué sur la chanson It No Pretty de l’album précédent, qui dirige avec Gentleman le home studio. Les deux hommes se sont beaucoup rapprochés et ont au final collaboré sur environ la moitié de l’album, l’autre moitié a été réalisé avec le groupe Evolution composé du batteur Giuseppe “Big Finga“ Coppola et du clavier Frank “Pollensi“ Pollak. Deux autres morceaux ont été créés avec Danny Brownie (Mainstreet/Jamaica) à Kingston, et avec Alborosie alias Alberto D’Ascola. “New Day Dawn” a ensuite été mixé par une légende jamaïcaine,Errol Brown (Bob Marley, Gregory Isaacs et tant d’autres) et Moritz Enders à Berlin, tandis que Sascha “Busy“ Bühren a apporté sa touche pour le mastering au studio “True Busyness“ à Berlin.

“Pour moi, la musique a toujours un rôle thérapeutique.”

Les chansons réunies sur  » New Day Dawn «  ont un son unique, un savant équilibre entre roots-reggae, dancehall, pop et hip-hop. Pour ce qui est du fond, cet album est indéniablement l’un des plus personnels de Gentleman. “Le titre ‘New Day Dawn’ évoque un nouveau départ, qui fait référence au nouveau chapitre qui s’ouvre tant d’un point de vue personnel qu’en général. Je continue d’avancer à grand pas vers mon objectif de m’exprimer pleinement au travers de ma musique.

Another Drama, la chanson qui ouvre l’album et qui a été enregistrée en avril 2012 sur la place Tahrir au Caire, en est la parfaite illustration. “Je m’étais endormi après avoir donné un concert au Caire, lorsque ma femme m’a réveillé. J’ai tout de suite senti une énergie particulière qui se dégageait. C’était après la révolution mais avant les élections, on sentait qu’il flottait dans l’air une certaine excitation mais aussi un sentiment d’incertitude. Qu’est-ce que cette nouvelle liberté allait apporter ? Serait-elle assez forte face au fanatisme religieux ? Comment construire la démocratie ? J’étais présent à ce moment-là et cette chanson en témoigne. Aujourd’hui nous savons que tout est en général plus compliqué qu’on ne le croit au départ et qu’il faut bien plus de temps pour mettre en place certaines choses. Malgré certains événements déconcertants, je continue à croire en l’homme, en sa bonté et son sens de la morale.

Gentleman nous fait également partager d’autres expériences. L’une de ses qualités premières c’est qu’il n’hésite effectivement pas à se livrer, à partager ses raisonnements et ses émotions, ses doutes et ses craintes ainsi que ses joies et ses espoirs ou ses points forts et faibles.

“Pour moi, la musique a toujours un rôle thérapeutique. Je suis passé par quelques moments difficiles ces dernières années, comme notamment la perte et la disparition d’êtres chers ce qui ne m’était jamais arrivé. Mais à un moment donné, lorsque je me suis ressaisi, j’ai vu venir l’aube d’un nouveau jour (New Day Dawn) et j’ai pu envisager les choses différemment. Souvent, il suffit de peu de choses pour faire la différence. Je pense que très souvent il nous arrive d’aller de l’avant et de revenir ensuite en arrière, mais on finit toujours par avancer sur le long terme”, explique Gentleman.

On pourrait l’écouter pendant des heures, de même que ses chansons imprégnées de cet esprit “Gentleman”, unique en son genre, capable de profondément toucher l’auditeur tout en lui donnant envie de danser.

You Remember, le premier single extrait de l’album est une sorte de condensé de roots-reggae, de pop et de hip-hop sur une base commune façonnée par Ben Bazzazian, avec une petite note nostalgique et chaleureuse apportée par les superbes arrangements de cordes de David Menke et la voix magnifique de la chanteuse jamaïcaine Sherieta. La chanson, qui évoque la manière dont nous gérons nos relations et dont nous communiquons entre nous, traite d’isolement, de mise à l’écart, de sincérité et de responsabilité.

In My Arms, à l’instar de Intoxication figurant dans l’album “Confidence” et de Unconditional Love dans “Diversity”, est l’une des chansons phares de ce nouvel opus et rend hommage à sa femme Tamika. Gentleman souhaite montrer son amour et sa gratitude sur un rythme “positif et up tempo ”. Quelque chose de simple, qui ne soit pas cérébral mais qui vienne du cœur. “Et d’expliquer : “C’est ce sentiment familier que l’on ressent quand celui ou celle qu’on aime est dans nos bras. La force de l’amour qui rassemble tout et permet de tout supporter. Nous sommes tous ainsi faits.”

Chaque chanson de « New Day Dawn » est unique et traite d’un sujet distinct avec un feeling particulier.

Push Come To Shove évoque les différentes épreuves que la vie nous réserve. Quant à la chanson qui a donné son titre à l’album, elle souligne que malgré les prévisions catastrophistes annoncées pour le 21 décembre 2012, nous sommes toujours vivants et la terre ne s’est pas arrêtée de tourner. Même dans un climat angoissant, il y a toujours quelque chose qui nous tient de sorte que nous sommes toujours à l’aube d’un jour nouveau. Des paroles plutôt sérieuses enveloppées de rythmes up-tempo et entraînants. Vient ensuite la ballade Memories, une chanson très personnelle qui évoque, de façon bouleversante, la perte d’un être cher. D’autres chansons résolument puissantes comme Humanity’s Glory et The Journey ou des titres comme Walk Away, Where Is The Love, Wings To Fly et Homesick transmettent à la fois un message de paix intérieure et extérieure.

“J’ai remarqué que si les moments de joie se font peut-être plus rares, ils sont en revanche plus intenses et prennent plus de poids et de signification. J’ai aussi compris que faire un pas en arrière permet aussi ensuite d’en faire deux en avant. C’est peut-être ça le truc, savoir à quel moment on peut changer les choses et quand il est préférable de savoir accepter. A l’aube de chaque nouveau jour, on a la possibilité de changer quelque chose ou de l’accepter. La vie est un cycle, il y a toujours des moments d’incertitudes et de doutes. Mais je suppose que le fait de douter a aussi du bon.
« New Day Dawn » est le fruit de certains de ces doutes et il faut reconnaître qu’à entendre l’album, ils sont effectivement loin d’être dénués d’intérêt.

20 ans de concerts avec le même groupe
Si les versions proposées sur l’album sont déjà très dansantes, sur scène elles vont littéralement mettre le feu. 2013 s’annonce donc comme une année riche en grands moments !

Après plusieurs festivals et une tournée “New Day Dawn” à l’automne, Gentleman fêtera 20 ans sur scène avec son groupe à l’occasion de 2 concerts les 28 et le 29 décembre prochains dans sa ville natale où tout a commencé, Cologne. C’est en effet là qu’en décembre 1993, il a fait ses premiers pas sur scène au “Basement”. C’est là qu’a démarré une carrière lancée avec une collection de cassettes de soundsystem qu’un ami lui avait rapporté de Jamaïque. “Il y avait une énergie incroyable”, se souvient Gentleman. “J’avais 18 ans la première fois que je suis allé en Jamaïque et cela a définitivement changé ma conception de la musique. C’est à ce moment-là que j’ai compris que la musique c’est bien plus qu’un simple divertissement, c’est quelque chose d’important, de politique et qu’elle peut changer les sociétés. C’est donc bien plus profond.

Sur scène, accompagné de son groupe The Evolution, Gentleman dégage toujours autant d’intensité. Depuis 2004 environ, il se produit moins en Allemagne que dans le monde entier, tout en gardant le même esprit et le même enthousiasme débordant qu’il y a vingt ans. L’an dernier, ils ont notamment amplement parcouru les Etats-Unis et l’Amérique du Sud. Cette année, ils se rendront notamment au Japon, à Dubai, en Israël et en Australie avant d’enchaîner en 2014 sur une grande tournée du continent africain, où Gentleman s’est déjà produit au Ghana, en Gambie et au Nigéria.

Le documentaire JOURNEY TO JAH

Cette année riche en événement pour Gentleman verra aussi la sortie de “Journey to Jah”, un documentaire captivant et impressionnant réalisé par Noël Dernesch et Moritz Springer, sur l’expérience des artistes qui intègrent une nouvelle culture. Pendant plus de sept ans, Dernesch et Springer ont suivi deux musiciens européens – Gentleman et Alborosie – qui ont trouvé leur refuge spirituel en Jamaïque, ainsi qu’une chanteuse jamaïcaine, Terry Lynn, qui s’est lancée sur les scènes européennes. Ils leur ont demandé ce que deviennent les utopies lorsqu’elles sont mises en pratique et comment les idées parviennent à unir des gens au-delà des frontières. La musique de ces trois artistes illustre le film, qui parle également d’identité, de conscience et de religion tout en dévoilant les ghettos de la Jamaïque.

Pour Gentleman, la boucle est en quelque sorte bouclée.

Ce film rend compte d’une bonne partie de ma vie. Il ne traite pas seulement de la musique mais de la motivation qu’il y a derrière. Il s’agit de traverser les frontières, sortir des sentiers battus et se lancer dans de nouvelles expériences. Mais c’est la même chose pour les autres aussi comme Terry Lynn, par exemple, qui est née à Waterhouse, un ghetto de Kingston vraiment terrible, et dont les sons technos connaissent de plus en plus de succès en Allemagne et en Suisse, tandis que d’un autre côté, il y a le sicilien Alborosie, et un Gentleman, qui est né et a grandi à Cologne. Pourquoi est-ce que je fais du reggae, qu’est ce qui m’a attiré dans ce pays, qu’y ai-je trouvé, pourquoi est-ce que ça m’a fait autant de bien ? Pour moi aujourd’hui, le fait de me sentir chez moi à Cologne et en Jamaïque, c’est un vrai cadeau. Je suis sûr que cela contribue à me donner un sentiment profond de liberté et d’indépendance comme jamais auparavant. La liberté commence quand le désir devient plus fort que la raison.”

N’est-ce pas un bon précepte à appliquer quotidiennement, à l’aube de chaque nouveau jour ?

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