Passionnée par le chant depuis sa tendre enfance lorsque Tina habitait à Dandora, un bidonville de Nairobi au Kenya où elle est née. Elle avait déjà le don d’imiter les chansons qu’elle entendait avant même de savoir parler. Sa mère, Mweni, lui a donné en héritage la force et la détermination. Elle a fui, avec sa fille Tina, un mari violent pour aller s’installer au Danemark. Tina grandira dans ce pays, qu’elle découvrira et fera sien tout en cultivant sa culture africaine.
Scandinave et africaine, Tina mesurera la chance d’avoir une double culture ; elle la revendiquera et en deviendra le chantre. La perte de sa mère Mweni en 2005 forgera davantage sa personnalité et le chant deviendra la meilleure voie pour exprimer sa douleur et l’odyssée de cette jeune femme livrée à elle-même. Copenhague deviendra sa ville amie et sa scène. C’est lors d’une nuit de profonde solitude dans cette ville qu’elle décide de porter le nom de sa mère comme un talisman; pour lui rendre hommage, pour créer un lien sacré avec elle et pour vivre pour elle aussi. Cet acte symbolisera un ancrage et une renaissance: Tina renaît Tina Mweni. Et la musique et la danse deviennent à partir de ce moment-là sa vie. Elle intègre la Rythmical Music High School de Copenhague puis la réputée Flow Dance Academy de Copenhague. C’est ainsi que les arts sont devenus son exutoire.
Tina Mweni a de la classe, elle est surprenante et elle aime ça. Sa musique nous fait voyager dans les âges du Hip-Hop, de la Soul, de la Funk, du Jazz et des Musiques Électroniques. Tina Mweni habite la scène et fait d’elle une véritable fascination grâce à son aura immense. La vie a appris la vie à Tina Mweni. C’est pour cela qu’elle sait aussi rendre la vie à la vie en s’engageant en faveur des causes qui ont du sens pour elle. En partenariat avec des ONG, Tina Mweni donne de son temps pour soutenir des programmes sociaux au bénéfice des jeunes au Mali, en Macédoine, en Tanzanie et au Danemark. Lors d’une tournée avec le projet « East Africa Rise Up » en 2013, elle découvre la ville de Marseille dont elle tombe amoureuse en raison de sa richesse culturelle et de son rayonnement dans l’expression artistique. Elle y rencontre ainsi le groupe d’Electro-Jazz Namaste! avec lequel elle collabore pendant plus de 2 ans et part dans une tournée internationale. L’expérience personnelle et professionnelle de Tina Mweni culmine avec la formation de son propre groupe constitué exclusivement de musiciennes. Ensemble, elles ont enregistré son premier album baptisé « Rapvolution » et défendu le projet sur scène notamment à Paris (Pan Piper, Bellevilloise) et à Marseille (Espace Julien, Cabaret Aléatoire). Après la concrétisation de ce premier rêve, Tina Mweni continue d’explorer de nouveaux horizons artistiques. Elle va alors collaborer avec David Walters sur une série de concerts d’abord puis sur la réalisation de l’album « Nakiyimba » dont la sortie est annoncée pour le 17 Septembre 2021.
Distinctions :
– 1er prix de l’Afro Pépite Show 2015 (Le Rêve Africain / RFI Talent).
– Finaliste du show télévisé « Danemark Got Talent »
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