L’artiste jamaïcain international Droop Lion présente son nouvel album solo « Ideologies » dans lequel il se livre et explore divers genres musicaux tout en restant fidèle au roots, rock, reggae. Avec sa puissante et reconnaissable signature vocale, soignant toujours son interprétation, Droop Lion invite encore une fois ses fans à réfléchir autant qu’à danser avec lui avec 14 nouvelles compositions inédites.
Chaque chanson a son identité et sa saveur propre qui permet à tout auditeur d’y trouver son compte, sa vibe. que ce soit sur un tempo lent ou un new-roots enlevé. S’il doit y avoir un point commun entre toutes ces compositions, c’est la passion et l’engagement total pour la musique qui prime. Du morceau d’introduction Have You Ever Seen The Rain, une reprise subtile empruntée au répertoire rock des années 70 du groupe culte Creedence Clearwater Revival, à l’introspectif Pray For Them, Droop Lion reste fidèle à ce qu’il appelle son idéologie musicale. C’est pour lui une posture globale, qu’il appelle au combat, dénonce les méfaits de Babylone (Rags to Riches) ou encore rende hommage à la weed (Ganja Baby), passage obligé pour ce ganja-man qui considère cette plante comme véritable membre de sa famille. Droop Lion ne veut laisser aucune question sans réponse et traiter un maximum de sujets. Revenant fort sur le devant de la scène, comme cela est toujours le cas à la sortie d’un nouveau projet, Droop Lion se devait d’inclure le hit Freeway au tracklsiting de son album et continue de répandre le slogan « make dancehall great again”. Chaque titre de morceau en donne le thème. On passe de la tranche de vie au commentaire social engagé et à la prise de conscience, comme sur Leaders Sell Out, Modern Slavery ou Rags To Riches, tandis que d’autres morceaux évoquent l’Amour au sens large. Selon sa production, l’album s’ouvre sur une reprise pour mieux mettre en avant les compositions originales et les mettre elles aussi à l’épreuve du temps. A noter, 2 singles sont sortis en prélude à l’album, tous les autres morceaux restants encore totalement exclusifs. « Ideologies » a été produit par Cabel Stephenson (manager histoirque des Gladiators) et Tameka Reynolds en production exécutive, distribué mondialement par la section de distribution de VP Records, VPal Distribution.
Né Andrew Brown dans la Paroisse de St Ann (JA) de l’union entre Inez Aikens et Vivian Brown, Droop Lion a grandi dans un environnement brutal, dans les quartiers populaires de Kingston. Alors qu’il n’avait que 9 mois, sa mère fut victime par balle et succomba. Un acte sauvage qui priva le jeune garçon de l’amour de sa mère.
C’est avant tout dans le but de s’exprimer et d’établir une connexion spirituelle avec l’Univers qu’il se tourna vers la musique. La tête sur les épaules dès son plus jeune âge, il choisit le chemin conscient et sans compromis. Selon l’artiste lui-même : « Ma musique est proche de la terre et culturelle, on y trouve toujours un message. Je la vois comme un médicament pour soigner la société ». Alors qu’il travaillait à son diplôme à l’Université Port Maria Comprehsensive, il ne refusait jamais une occasion de se produire en concerts, dans toutes sortes de lieux à commencer par les écoles et événements de la communauté. Pendant qu’il se voyait accueilli dans bon nombre d’institutions de l’Île, il visitait en parallèle les studios d’enregistrement dans l’idée de trouver les partenaires pour ‘se construire en accord avec ses idéaux et trouver la vibe qui est la sienne’. Après avoir terminé ses études, Droop Lion rencontra l’artiste Mallory Williams, laquelle le présenta au musicien Seretse Small. Il retourna ensuite à Tower Hill, au parc Olympic Gardens où sa mère fut assassinée durant la violente période électorale qui secoua l’Île en 1980. “Après avoir quitté l’Université, je suis retourné à Kingston où j’ai retrouvé ma famille, ma tante, mon oncle est de Waterhouse… Vu que j’étais très jeune quand ma mère décéda, cette visite n’eut pas beaucoup d’effet sur moi, en dehors de la certitude qu’il ne fallait pas combattre le mal par le mal et se concentrer sur le spirituel »
C’est en 1998 que Droop commença à enregistrer, sous le nom Droop Dog. Il ne rencontra pas le succès mais ne cessa de sortir des disques positifs et appréciés. C’est sur les conseils d’une programmatrice radio que l’artiste adopta le nom Droop Lion. Elle estima que le lion lui correspondait bien mieux que le chien. Peu de temps après, sa musique connut un écho nouveau, au moment-même où il développait son écriture engagée socialement. Sont alors successivement sortis les singles Mama Soon Come Back (hommage à la mère qu’il n’a pas connu) et le puissant Freeway directement inspiré des événements de Tivoli Gardens de 2010 qui laissera 70 victimes. Le thème de la violence urbaine et sociale – omniprésent dans les médias de masse – revient souvent chez Droop Lion, comme pour faire part de sa vérité et de son ressenti. Freeway ne se contente pas d’évoquer l’atrocité et les victimes de TIvoli Gardens, c’est une parabole valable pour tous les crimes insensés commis de par le monde. « Mi see what violence can break down a family, that’s why mi tek the Freeway » atteste Droop Lion. Freeway s’est installé plusieurs mois au sommet des charts en 2012 et la carrière de l’artiste s’accélèra aux côtés du groupe Massive Entertainment et de la structure Free People Entertainment. En 2013 paraît le single Pray for Them, écrit après des inondations durant lesquels Droop Lion vit deux hommes emportés dans le Sandy Gully par un torrent, sous ses yeux. « Je prie pour que Jah continue à me guider afin que je puisse toujours chanter des chansons inspirantes pour le public. Je veux donner des solutions aux gens » conclut-il. D’autres chansons s’autorisent des thèmes chargés comme Lockdown contre les violences policières ou Long Way Down, critique acerbe du système politique dominant qui s’enfonce dans l’échec et fait chuter les nations à force de corruption et d’avarice, condamnant les populations les plus pauvres. « Ces chansons évoquent toute le vivre-ensemble en société (livity) et met en avant les mouvements sociaux qui ont montré qu’on ne peut pas contrôler le cerveau des gens. Je veux que ma musique soit réelle et je me dois de chanter sur les vrais problèmes de notre société ».
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