Pierpoljak

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Pierre Vilmet est né à Paris et a grandi en banlieue parisienne (Savigny-sur-Orge puis Colombes).

Déjà très attiré par la musique, il baignait petit dans le rock avec les Rolling Stones, les Small Faces et Otis Redding. Son artiste préféré : Mick Jagger. En grandissant, il découvre à 12 ans le Punk Rock à travers les Sex Pistols, Les Damned et Cockney Rejects, ce qui l’emmena à fonder son premier groupe « Samu 92 » à 14ans en tant que bassiste. C’est l’époque des premiers punk à Paris. Ils se retrouvent sur le parvis du centre Beaubourg avant de se déplacer Fontaine des innocents. C’est là que commençant à déserter l’école, il se retrouva l’un des plus jeune de « la bande des Halles » composée de tous ceux qui traînent là (qu’on appelait à l’époque « la Raya »). A 16 ans, c’est son premier séjour en prison à la CJD de Fleury-Mérogis suite à une bagarre.

En sortant de prison, voulant s’approcher de la musique qui le passionnait à cette époque, en particulier les Sham 69, il s’envole en Angleterre et découvre sur place la triste réalité des skinheads : le racisme et la violence. Déçu, il traina avec les Mods plus cool et plus proche de son idéologie. Il loge dans un squat à Stockwell, écoute la soul de Stax et Tamla Motown avec ces derniers et découvre le reggae dans les rues de son quartier. Il se débrouille comme il peut pour vivre, ce qui l’emmena à 18ans une deuxième fois en prison (à Chelmsford), cette fois pour cambriolage. Expulsé d’Angleterre, il rentre sur Paris et après quelques mois retourne à Fleury-Mérogis pour un nouveau cambriolage à 19ans. Son codétenu, un Guadeloupéen, lui parla de son île ce qui le fit décoller pour les Antilles à sa sortie de prison en 1984. Là-bas il parcourt les caraïbes sur un petit voilier, vivant de trafic de pamplemousses et de marijuana.

Débuts dans la musique
En 1988 il revint à Paris et retrouve ses potes Lord Zelko et Johny Naturel qui ont monté un sound system : Earthquake (Tonton David, Saï-Saï, Supa John…). Il chante avec eux et produisent en 1989 leurs premier disque : « assis sur le rythme ». Pendant plusieurs années, il évolue dans ce milieu et se produit avec différents sounds, et partant habiter dans la Nièvre il travaille en tant qu’animateur sur une radio locale. En 1994, avec un ami d’enfance batteur déjà professionnel, Marzekou Makolé, il est membre d’un groupe où l’on retrouve aussi Camille Bazbaz, Stomy Bugsy et Melaaz. C’est ce même ami qui le présenta l’année suivante à Juliette Husson, à l’origine de sa signature chez Barclay. Premier disque en 1995 avec « Pierpoljak ». Pas de grandes ventes mais une rencontre importante pour sa carrière, le producteur jamaïcain Clive Hunt. C’est avec lui qu’il part en Jamaïque enregistrer « Jamaican Ride » et fit à ce moment la connaissance du célèbre batteur Horsemouth avec qui il travailla pendant une longue période. Les concerts commencent à s’enchaîner dont une tournée en première partie de Burning Spear.

Le succès
En 1997 il repart au studio Tuff Gong de Kingston enregistrer « Kingston Karma » qui sortit l’année suivante avec pour single « je sais pas jouer ». Le succès est au rendez-vous : de plus en plus de concerts et un disque de platine. Entre les tournées il reste beaucoup en Jamaïque à cette période. Il profite de sa notoriété pour produire une compilation des artistes francophones de reggae qu’il affectionne : +2coeur=soleil (on y retrouve Taïro, Daddy Mory, Daddy Yod, Baby G, Pablo Master, Supa John…). Puis vint en 2001 l’album « Je fais c’que j’veux », disque d’or et récompensé des victoires de la musique, et son single « Maman ».

Entre la mer et le reggae
Un rythme de vie soutenue, abus de drogues, l’année 2001 fut marquée de plusieurs séjours à l’hôpital pour des pneumothorax. Il s’achète alors un bateau, part pour le Cap-Vert et traverse l’atlantique pour les caraïbes. Il voyage d’île en île avec sa famille avant de repartir en Jamaïque enregistrer et produire « Stim Turban » (sortit en 2003) puis remonter sur scène accompagné des musiciens avec qui il a composé ce disque. Nouvel album en 2006 avec « Je blesserai personne » et en single un featuring avec le célèbre deejay jamaïcain Elephant Man « Scandal Bag ». Cette même année sortit une mixtape intitulée « Cheper » sous le pseudo Pekah et l’année suivante un album en patois jamaïquain « Tuff Gong Blues » avec de nombreuses combinaisons jamaïquaines telles que Jr Kelly, Elephant Man, Horace Andy et Anthony B. Le dernier disque avec le label Barclay sortit en 2010. « Légendaire sérénade », album moins reggae que les précédents mais avec lequel il continua à parcourir les salles et festivals. Un best-of en 2011, de nombreux concerts en France et dans les Dom-Tom, puis en 2014 il fonde son propre label Garvey Drive afin de produire son nouveau disque en indépendance.

« General Indigo » est annoncé le 02 mars 2015 en licence avec le label Verycords.

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Pierpoljak – Général Indigo (2015)
Pierpoljak – Général Indigo (2015)
Pierpoljak – Best Of (2011)
Pierpoljak – Best Of (2011)

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