Siska - Holdin' the Vibe (album 2025)

ARTISTE :	Siska
TITRE :	Holdin’ the Vibe
FORMAT :	CD / Vinyle / Digital
LABEL / DISTRIB :	VLB Recordings / Soulbeats Music
DATE DE SORTIE (Single Skin to Skin ft. Horseman · prod by Prince Fatty) :	22.11.2024
DATE DE SORTIE (Album) :	04.04.2025
Communiqué de presse :	Pdf

Holdin’ the Vibe · Nouvel album

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SISKA EST DISPONIBLE EN INTERVIEWS
N’hésitez pas à nous contacter
à Paris du Lundi 28.04 au Vendredi 02.05.2025
Concert (gratuit) le 30.04 à Ground Control (Paris 12) avec Heartical Sound

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Water Rush feat. Earl 16 & Pat Kalla · Nouveau clip

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Siska a grandi dans les quartiers nord de Marseille mais c’est à la Plaine qu’elle a planté ses racines, là où les nuits du quartier groovaient aux sons des musiques noires. C’est là qu’elle rencontre la culture rastafari. Très vite, en plus de chanter dans son combo afro- reggae, Axxam, elle fait les chœurs dans le Zion Train Imperial de Joby. Celui-ci, lui offrira même son premier groupe en tant que lead vocal, Ka & Co. Sista Ka est née et va s’affranchir de tous les codes possibles avec son gang world-beat Watcha Clan. Elle va sillonner la France, l’Europe, le Maghreb et les USA pendant 15 ans et 5 albums. Charismatique, elle occupe la scène avec une énergie phénoménale qui ne laisse personne indifférent, s’investissant physiquement et spirituellement dans chaque concert.

Au printemps dernier, après deux albums solos, la chanteuse marseillaise sortait un premier EP de reggae Diggin’ the Roots. Quatre covers, qu’elle avait déterrées du plus profond de sa discothèque émotionnelle : de ses années lycée avec le très réussi Arabian Knights, reprise de Siouxsie & The Banshees, à Igziabeher de Peter Tosh pour ce qui est de sa rencontre avec Rasta ; de sa période Watcha Clan où elle mélangeait arabe et hébreux avec Im Nin’alu d’Ofra Haza, à la soul music qui la suit depuis son enfance avec le classique d’Ann Peebles Trouble, Heartaches and Sadness. Le 4 avril 2025 c’est un album de compositions que Siska a dévoilé : Holdin’ the Vibe. Un humble hommage à son « grand frère » Ras Jahby et à travers lui, à toute la culture rasta qui a semé les graines « reggae music » à Marseille et partout en France. « En faisant cet album, j’ai eu l’impression de revenir à la maison, comme une évidence… C’est sûr que j’aurais préféré le faire de son vivant mais j’ai tout de même l’impression que nous l’avons fait ensemble, en connexion. »

Depuis la découverte du premier album d’Hollie Cook, Siska s’est dit que si un jour elle signait un retour au reggae, c’est Prince Fatty (Mike Pelanconi) qu’il lui faudrait à la production, avec sa touche roots et moderne à la fois. Du 100% analogique, comme une réminiscence de l’âge d’or du reggae jamaïcain des seventies. Après l’avoir invité dans la cité phocéenne pour partager la scène lors d’une soirée Rub a Dub Club (depuis exportée à Lyon et Paris), c’est la chanteuse marseillaise qui s’est rendue dans le sud-ouest londonien, à Lewisham, pour travailler dans son studio. Une collaboration naturelle et évidente, cette impression d’être en présence de quelqu’un que l’on connait depuis toujours.

La rencontre avec Karigan, autre producteur de l’album, s’est faite sur les réseaux, lui qui cumule pas moins de 40 millions de vues et plus de 170k abonnés sur sa chaîne Youtube « Karigan Reggae drummer ». Clovis installé aujourd’hui près de Toulouse, est particulièrement attaché à la période fin 60’s fin 70’s. Le rocksteady et les premières heures du « roots rock reggae » sont définitivement son registre de prédilection. Dans son propre studio il fait perdurer l’utilisation d’instruments anciens et propose un vrai voyage dans le temps.

Taggy Matcher vient compléter la liste des « producers ». De son vrai nom Bruno Hovart ce musicien français touche-à-tout officie sous l’alias Taggy Matcher côté reggae/rocksteady, avec ses compères du Voilaa Sound System côté afro/disco et aussi reconnu sous le nom de Patchworks. « C’est la première fois que je travaille avec des producteurs extérieurs à ma famille musicale, c’est une expérience libératrice dont je suis hyper contente » commente Siska. Jusque-là, à chaque fois que la production était confiée à quelqu’un d’extérieur, un sentiment de frustration semblait persister et c’est sa collaboration historique avec Clement Queysanne, Supreme Clem a.k.a Adelo Basileus qui reprenait la direction. Cette fois encore, Clem est présent à tous les stades de la création, une expérience enrichissante que de pouvoir lâcher le bébé tout en gardant le contrôle sur les mix. La musique était jusqu’ici approchée de manière expérimentale, à la recherche de sons et de grooves. Mais cette fois, tout est venu naturellement, comme si ce retour aux racines du reggae permettait de libérer des mélodies restées enfouies. Soupa Ju, membre fondateur du Clan et actuel manager de Siska, a lui aussi été très présent tout au long du processus de création. « Je pense que reggae music est vraiment la vibration qui nous a tous réunis. Au tout début de Watcha Clan c’était notre tronc commun. »

Avec « Holdin the Vibe », Siska signe un retour au reggae réussi : un album de 8 titres enrichis de quelques versions à la jamaïcaine ainsi que des featurings de choix comme sur Water Rush où apparaissent Earl 16 et Pat Kalla ! Un titre universel, porté par trois voix singulières et connectées à une même urgence, l’eau qui commence à manquer.

Le premier single Skin to Skin feat. Horseman (prod. Prince Fatty) est déjà disponible. Un track reggae, sensuel et « old style » conçu pour prolonger l’été. Horseman, batteur attitré de Fatty, rythme les couplets de Siska et devient deejay façon Big Youth ou U-Roy. La voix de Siska y prend une teinte de coucher de soleil, comme un appel à « chiller » sur le tempo des vagues, allongé dans un hamac. Une respiration mise à l’image dans le vidéo clip en animation qui approche déjà les 100k vues ! Sur cet opus, en plus de chanter l’amour, Siska évoque la mémoire et l’exil avec Li Fet Met; le chemin qu’il nous faut parfois retrouver avec On the Track; mais aussi l’écologie avec Water Rush. On the Road with Music est un hommage à Joby, ce « grand frère » qui a donné à Siska la force et la confiance pour emprunter ce chemin, une vie de musique, d’années passées sur la route à en profiter et à s’enrichir au maximum. L’album se clôture au son des tambours Nyabinghi (Jah Pretty Face featuring No Night In Zion).

« Il me semblait important, dans un album de reggae, d’y mettre au moins un Nyabinghi. Si cette musique se joue habituellement dans la montagne et pas en studio, elle m’a permis de garder la vibe (Holdin’ the Vibe) et de rester focus sur mon travail, concentrée sur mon chemin. Le Nyabinghi est la racine rythmique, mais surtout spirituelle du reggae. » – Siska

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Skin to Skin · 1er single et vidéo disponible

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CONCERTS

28.03 · C’Picaud – Cannes (06)
04.04 · Darius Club – Lons le Launier (39) · Soirée No Logo
05.04 · Roca Cup – Almanare Hyères (83)
25.04 · Le Bus – Draguignan (83)
28.04 au 02.05 · Disponible en interviews à Paris
30.04 · Ground Control – Paris 12 · with Heartical Sound · info · FB event
01.06 · Les Sons du Lub – Beaumont de Pertuis (84)
13.06 · Festival La Rue des Artistes – Saint Chamond (42)
08.08 · Festival No Logo – Fraisans (39) · info
Toutes les dates

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Prochain rendez-vous à Paris pour Heartical ! On se retrouve le 30 avril 2025 au Ground Control avec Siska en invitée spéciale. Nous fêterons la sortie de son nouvel album « Holdin’ the vibe ». D’ici là, allez écouter son dernier single, « Skin to skin » en duo avec Horseman, produit par Prince Fatty. Restauration et bières de qualité sur place, entrée libre pour tout le monde !

Next stop in Paris for Heartical ! See you on April 30 at Ground Control with Siska as special guest for a live concert show. On this occasion, Siska will be celebrating the release of her brand new album, « Holdin’ the vibe ». In the meantime, check her latest single, « Skin to skin » feat Horseman, produced by Prince Fatty. Quality food and drinks available, plus free entry for everybody !

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Holdin’ the Vibe par son auteure

Skin to Skin
Le texte est écrit par mon ami Raashan Ahmad. Ce gars c’est le soleil. C’est vraiment un MC avec une énergie débordante et une sensualité incroyable. Je pense que ce morceau transpire ce côté solaire que Joby avait aussi. Ca m’a fait vraiment du bien de chanter ce morceau aussi simplement. C’est juste l’amour qui triomphe, un amour sensuel, cru. Ce désir qui monte en nous comme la sève de l’arbre, quand on est amoureux et qui nous permet de tout affronter dans la vie. Le feat avec Horseman amène un côté léger que j’adore chez cet artiste. Au depart c’est un batteur qui bosse avec Prince Fatty depuis 20 ans, ça se sent dans le rythme de son toast, il est complètement rentré dans le délire en y ajoutant une touche d’humour. 

Li Fet Met
C’est une chanson que j’ai écrite avec mon ami Saleha. Elle est musulmane et fille de harkis, ((ces combattants de l’armée française pendant la guerre d’Algérie)), et moi, je suis fille d’un juif algérien, (qui, étudiant à Alger militait pour l’indépendance)). Nous sommes toutes les deux né dans « les quartiers », elle à Avignon et moi au nord de Marseille. On se retrouve sur pleins de choses, comme sur cette envie d’arrêter un cycle de culpabilité qui se refile de génération en génération, de la grand-mère à la mere puis de la mère à la fille. C’est tellement important de savoir d’où l’on vient pour arriver à tracer son chemin, surtout quand on est issus de familles qui ont connu l’exil, mais il existe des zones d’ombre, des non-dits qui rendent la résilience difficile. Li fet Met en arabe, ca veut dire: « ce qui est passé fait partie du passé.

Water Rush
Un texte de Soupa Ju écrit il y a quelque années déjà. Ça fait longtemps que j’ai envie de parler d’écologie, de la rareté de l’eau qui s’annonce. C’est un sujet qui est de plus en plus prégnant aujourd’hui avec toutes les catastrophes liées au réchauffement climatiques, les feux à L.A. On sent bien que le désert avance, et on voit se pointer une espèce de ruée vers l’or, vers l’or bleu… C’est une drôle de sensation, voir arriver quelque chose inexorablement. Pat Kalla a juste sublimé le morceau en parlant de l’eau d’une manière poétique, comme un griot africain. J’ai franchement pété les plombs la première fois que j’ai écouté ce qu’il avait posé sur le morceau, sa voix est sublime, elle a cette élégance qui permet d’approcher des problèmes graves avec une naïveté lucide. La cerise sur le gâteau, c’est la voix de Earl 16 sur les refrains. Putain, ce groove, ce grain, cette soûl profonde. Ce morceau, c’est vraiment la combinaison de trois vibes, africaine, jamaïcaine et marseillaise réunies autour d’un problème universel. Celui de l’eau.

On da Road with Music 
La version de Karigan est en fait un re-work de la version disco de Clem avec qui je travaille depuis des années. C’est une version beaucoup plus soûl avec le son vintage du studio de Karigan. On a l’impression de faire un bon 50 ans en arrière quand on arrive chez lui ! Ce morceau est un hommage direct à Joby, car c’est lui qui m’a donné la force, la confiance et qui m’a montré le chemin de La Musique, comme un cadeau de la vie. Cette vie que je mène depuis des années sur la route avec mon groupe, c’est une expérience unique, comme une vie en parallèle de celle des autres… et chaque jour j’essaie d’en profiter au maximum. Je déguste chaque moment de cette aventure commune et underground.

Back to Me
C’est aussi un morceau écrit avec Saleha, ma sister algérienne. Elle évoque le fait de pouvoir se perdre dans la vie, de perdre le chemin et la force nécessaire pour se retrouver et de devoir revenir à soi-même pour y arriver. J’aime beaucoup ce morceau en live. Mais au départ il a été produit par Taggy Matcher aka Bruno « Mr President » Hovart. C’était je pense, le premier morceau produit pour cet album il y a déjà deux ans. Ça a été un peu le point de départ de cette aventure.

Jah Pretty Face
Il me semblait important dans un album de reggae, d’y mettre au moins un Nyabinghi. Même si cette musique se joue habituellement dans la montagne et pas en studio, c’est elle qui m’a permis de garder la vibe et de rester focus sur mon travail et sur mon chemin. Le Nyabinghi est la racine rythmique, mais surtout spirituelle du reggae. En 2018, on a fondé avec Rasta Ado et Joby, le No Night In Zion, c’était une envie de se réunir et de célébrer ensemble autour de la puissance du feu sacré : Nyabingui. Joby est parti en mai 2021, nous nous sommes retrouvés avec le NNIZ pour l’accompagner de l’autre côté. Nayabinghi m’a donné vraiment la force de faire cet album, avec la bénédiction des grands frères. Bless !

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Siska – Diggin’ the Roots (EP 2024)

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Extrait live de la soirée Rub A Dub Club à Marseille au Café Julien (Novembre 2023)

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